Dictée du 22 novembre 2024 - inégalités de salaire ho/fe
CIA1 dictée
Les hautes rémunérations sont deux fois plus souvent masculines que féminines.
En grimpant sur l’échelle des salaires, les femmes ne représentent que 23 % des salariés situés parmi le 1 % le mieux payé de l’ensemble des salariés. À ce niveau de salaire, on compte 3,4 fois plus d’hommes que de femmes. Au sommet de la pyramide, l’hégémonie masculine est spectaculaire : les hommes occupent 82 % du millième des postes les mieux payés.
En dépit des discours répétés sur l’égalité de genre, les femmes continuent de subir le fameux « plafond de verre », cette limite sociale invisible qui freine leur accès aux postes aux plus hautes responsabilités les mieux rémunérés. Elles restent très minoritaires parmi les dirigeants et dans les états-majors des grandes entreprises. Quant aux sportives professionnelles, même au plus haut échelon de la compétition, ou aux actrices et chanteuses les mieux payées, elles gagnent beaucoup moins que leurs homologues masculins. (156 mots)
Cette situation résulte de très nombreux facteurs qui vont des parcours scolaires (par exemple les écoles d’ingénieurs, métier très rémunérateur, demeurent ultra-masculines), des choix de vie, des processus de cooptation (les hommes recrutent plus souvent des collègues masculins) à la moindre valorisation, notamment en termes de salaire, des tâches dites « féminines ».
D’après Observatoire des inégalités - 18 nov. 24 https://inegalites.fr/Comment-femmes-et-hommes-se-partagent-les-hauts-salaires#:~:text=Les%20hautes%20r%C3%A9mun%C3%A9rations%20sont%20deux,d'hommes%20que%20de%20femmes.